Pendant de nombreuses années, la biochimie et la physiologie du tissu adipeux ont suscité peu d'intérêt. Les connaissances en biologie des adipocytes ont été considérablement étendues au cours des 50 dernières années et il est maintenant bien établi que celles-ci jouent un rôle dynamique important dans la régulation métabolique.
Un article précédent a présenté la graisse interne en tant qu’usine hormonale et sa production d’hormones, appelées adipokines, qui affectent l’apport en nutriments, le métabolisme et la dépense énergétique.
La cellule adipeuse est composée de tissu conjonctif (cellules, fibres, fluide) avec des adipocytes contenant des noyaux, des récepteurs et des gouttelettes lipidiques de graisse. Environ 90% de l'adipocyte est un stockage de triglycérides. Les 10% restants sont constitués de cytoplasmes, mitochondries, noyaux et autres organites.
Une cellule graisseuse normale mesure 0,1 mm mais peut se remplir ou se rétrécir en fonction des niveaux d'eau et de graisse. Chez l'homme, le nombre de cellules adipeuses peut varier considérablement.